Peur de l’échec : 5 conseils pour la surmonter
Avoir peur d’échouer est un processus normal. Nous angoissons tous de ne pas être à la hauteur et de ne pas réussir à entreprendre nos projets car ils nous tiennent à cœur. Cependant, cette peur peut devenir paralysante et vous empêcher d’avancer dans la vie. Dès lors, il est indispensable d’entamer un travail sur soi pour la surmonter. Pour connaître les signes montrant que vous êtes peut-être atteint de la peur de l’échec, lisez cet article qui décrit les 5 signes les plus courants.
En attendant, voici 5 conseils pour dépasser votre peur de l’échec.
Conseil numéro 1 : Soyez bienveillant envers vous
Votre plus grand critique restera toujours vous-même. La plupart du temps, lorsque nous échouons, nous avons tendance à nous en vouloir rapidement et à rapidement nous critiquer de tous les noms. A force, nous devenons notre propre bourreau et finissons par croire pensées négatives avec lesquelles nous nous parlons.
Remplacez les phrases critiques telles que :
- je ne sais rien faire
- je vais rater
- si j’ai échoué, c’est parce que je n’en suis pas capable
- si je n’y arrive pas, tout le monde verra que je ne suis pas aussi compétent…
Par des phrases positives et bienveillantes :
- j’apprends au fur et à mesure
- si j’échoue, je peux recommencer
- j’ai autant de chance de réussir que n’importe quelle autre personne
- tout le monde apprend de ses erreurs
- ma valeur n’est pas déterminé par mes succès ou échecs
Ainsi, en modifiant votre manière dont vous vous parlez, vous modifierez votre prisme de perception.
Conseil numéro 2 : Apprenez de vos échecs
Et si les échecs étaient positifs ? Et si c’était la vision qu’on en avait qui en faisait des événements douloureux, négatifs et presque honteux ? Après avoir lu l’essai de Charles Pépin, « Les vertus de l’échec », je suis plus que persuadée que la manière dont on nous a inculqué les échecs renforce cette vision machiavélique. Un échec n’est rien d’autre qu’un résultat autre que celui que vous attendiez.
Ainsi, un bébé échoue des milliers de fois avant d’arriver à marcher, et pourtant, ces échecs renforcent son apprentissage et l’aident !
C’est l’occasion pour vous d’y apprendre quelque chose, et de connaître encore mieux ce qui fera votre succès !
Cette situation résume très bien l’apprentissage de l’échec et ce qu’on peut en tirer :
Conseil numéro 3 : Questionnez vos peurs
L’angoisse d’échouer est naturelle. Pourtant, lorsque la peur de l’échec prend le dessus, vous semblez être tétanisé. Posez-vous et demandez-vous :
- de quoi ai-je réellement peur ?
- cette peur est-elle réelle ou au contraire irrationnelle ?
- quelle la pire chose qui puisse arriver si j’échoue ?
- quelles sont les probabilités pour que mes peurs se réalisent ?
Même s’il existe toujours une part d’incertitude, aborder vos peurs sous cet angle vous aidera à les définir et surtout, à vous rendre compte qu’elles sont plus irrationnelles et improbables que vous ne l’imaginez.
Conseil numéro 4 : Créer votre liste de « Et SI’
J’utilise énormément cet exercice avec mes patients. Pour créer votre liste de « et si », il vous suffit de prendre un papier et un stylo et de marquer en haut la peur qui vous tiraille.
Par exemple : « j’ai peur de ne pas réussir mon examen »
Dès lors, déroulez ainsi en ajoutant « et si » à chaque fin de phrase :
- et si je ne réussis pas mon examen, quel sera le résultat ?
- je devrais passer les rattrapages
- et si je ne réussis pas les rattrapages, qu’est-ce qui se passera ?
- je devrais redoubler mon année
- et si je redouble mon année, que se passera-t-il ?
- j’aurais perdu un an
- et si je perds un an, que se passera-t-il ?
- je serais déçu
- et si je suis déçu, que se passera-t-il ?
À force de dérouler le cheminement de penser, on arrive à décomplexifier la situation et à la rendre beaucoup moins anxiogène qu’elle en a l’air. Très souvent, vous finirez par vous retrouver coincé lors d’une étape « et si » en vous rendant compte, qu’au final, c’est surmontable. Ainsi, on se rend compte que la situation au-dessus nous montre que certes, on sera déçu et triste pendant un temps, mais que ce n’est pas « si grave » que ça.
Conseil numéro 5 : que se cache-t-il vraiment derrière la peur de l’échec ?
Avez-vous vraiment peur d’échouer ? Ou une autre peur ne se cache-t-elle pas derrière celle-ci ? Dans mon article précédent sur les 5 signes caractérisant la peur de l’échec, j’expliquais que souvent, la peur de l’échec n’était qu’un symptôme. En effet, ce sont souvent les sentiments de honte, la peur de rien valoir, ou de ne plus être aimé ou apprécié qui sont remis en cause.
Alors, pour se protéger, il est plus simple de rester dans sa zone de confort et de ne pas se confronter à l’échec afin d’éviter ses émotions désagréables.
Comment surmonter la peur de l’échec ?
Maintenant que vous avez ces 5 conseils, il vous est possible de mieux comprendre les mécanismes de la peur de l’échec. Cependant, il peut être difficile de passer de la théorie à la pratique. C’est pour cela que j’accompagne mes patients dans thérapies dynamiques où il est possible de travailler sur leurs croyances limitantes, confiance en soi ainsi que l’anxiété. Découvrez-en plus sur ma pratique ici.