Expatriés : 4 conseils pour garder le moral lors de cette transition

S’expatrier est une grande étape dans une vie. Que cela soit pour partir dans un pays proche de la France ou à l’autre bout de la planète, de nombreux bouleversements peuvent avoir lieu : perte de repères, baisse du moral, isolation, baisse de motivation…
Alors comment garder le moral durant cette transition de vie d’expat ?

1/ Se donner du temps

Rome ne s’est pas fait en un jour, et cette transition non plus. Cela met du temps de s’acclimater à un nouveau pays, culture, climat, environnement. Soyez clément avec-vous-même. Vous n’êtes pas obligé d’apprécier toutes les étapes même si vous avez conscience que c’est une chance, que c’était votre choix. Vous avez le droit de ressentir des sentiments mitigés.
Ne vous forcez pas à être reconnaissant et à devoir exprimer des sentiments positifs envers ce déménagement, surtout s’il n’est pas choisi (enfants, adolescents, compagnon…). Car en vous obligeant à vous dire « que vous avez de la chance », vous niez vos émotions et entretenez une culpabilité.
Apprenez à dire : « aujourd’hui, je n’aime pas ce changement, ce pays, cette ville, cette culture, mais demain, cela sera peut être différent »
Ainsi, vous exprimez ce que vous ressentez, sans pour autant émettre un avis définitif.

2/ Trouver un groupe social

L’homme est un animal social nous disait Rousseau. Il est vrai que depuis le début de l’humanité, l’homme n’a cessé de vivre en groupe. Que cela avec sa tribu, clan, société, nous sommes profondément social… Et pour cause : nous aimons nous lier, partager des choses avec d’autres.  Et surtout sentir que nous appartenons à un groupe.
L’une des plus grandes difficultés lorsqu’on s’expatrie est de retrouver un groupe social. Cela peut s’apparenter à un groupe de sport, de musique, de lecture… Qu’importe votre passion ou la manière dont vous avez envie de vous investir, trouver un groupe social que vous allez être amener à fréquenter régulièrement afin de construire des projets vous donnera des objectifs dans la semaine. Pour rappel, c’est aussi avec les gens qu’on côtoient le plus au quotidien que nous devenons ami ! C’est un excellent pour rencontrer de nouvelles personnes et s’intégrer.

3/ Demander de l’aide

D’une personne à l’autre, le changement de pays peut être plus difficile. L’important est de savoir reconnaître les signes pouvant traduire un malaise chez vous. Ils peuvent être divers : isolation, déprime, baisse/augmentation d’appétit, baisse de la motivation… Dès lors, il peut être intéressant d’utiliser une aide extérieure comme une aide psychologique ou thérapeutique afin de vous aider à aller mieux.

4/ Avoir des objectifs à court terme

Dans un premier temps, avoir des objectifs permet de se projeter plus facilement. Si l’éloignement avec votre famille est quelque chose qui vous pèse, programmez le prochain retour dans votre ville d’origine. La contrainte de la distance ne sera pas vécue comme un exil lointain, mais comme un moment de parenthèse avant des retrouvailles ;